Poèmes d'un pégase pas comme les autres

Liés d'amitié


Ce sentiment là,
On ne peut l'acheter,
Certains s'en mordent les doigts
Car il est impossible à défaire
Pour un sac de blé,
Ou un lopin de terre

Peu importe ce qui les perturbent,
Ceux qui ont ce sentiment là en eux savent qu'ils peuvent compter sur ceux
Avec qui ils partagent ce sentiment superbe,
Et qu'ils sont bien plus que des miséreux

Ceux qui n'ont pas encore un coeur de pierre
Ne doivent pas l'oublier:
Il existe peu de sentiments plus forts,
Il faut en terminer
Avec le règne de la haine, de la colère,
Et de la mort

A tous ceux qui me soutiennent
Contre ces dangereux ennemis,
Et contre ceux qui me malmènent
Je dis un grand et sincère "merci"!

Mai 2011

Histoire d’une vie


Dès le départ oublié,
Dès le début on m’abandonne
Personne sur qui compter,
Personne pourtant ne s’en étonne,

C’est ainsi que la solitude m’emporte.
La vie n’est pas toujours rose,
Que ceux qui osent
Dire le contraire me disent ce que ça leur apporte!

Pourtant, après un temps de patience,
J’entrevois l’espérance,
Un jeune garçon, de mon âge
Vient comme un rayon de soleil chassant l’orage.
Les rires partagées, je ne peux les oublier,
Ainsi que les nuits qui renforcent l’amitié.

Cette formidable sensation de bonheur
Elle ne fut pourtant qu’éphémère,
Il aura suffit d’une heure
Pour me laisser seul sur Terre,

Ce fut victime d’une trahison
Que je coupais les ponts
Avec celui qui, pourtant,
Me donna un espoir si grand

La solitude semble être la seule chose qu’il me reste,
A moins qu’un miracle ne se produise pour moi
Mes forces ne semblent pas faire le poids,
Il ne faut pas malgré tout que je lâche du leste,
Peut-être que le destin me sera un jour favorable
Pour transformer mon cauchemar en fable

Ma bonne étoile reprit les choses en main
Quand dans un matin morose,
Alors que je n’espérais plus rien,
Un camarade de classe fit une pause
Dans sa vie emplie de bonheur
Pour atténuer mon malheur

L’aube apparut à ce moment-là,
Et la solitude me quitta
Personne ne te mentira
Toi qui comptes sûrement pour moi

Et c’était finalement il y a 10 mois
Que je rencontrais trois personnes
Qui me fit me plonger dans le bonheur et la joie
A un endroit où je peux m’exprimer sans gêne

Mai 2011

Hymne à la Terre


Comment avons-nous pu en arriver là?
Comment avons-nous pu la traiter comme cela?
Nous dépendons tellement d'elle
Mais beaucoup la malmènent

Les hommes vivaient autrefois en harmonie
Avec elle, hélas certains sont arrivés
Avec leurs drôles d'idées
Qui ont changées nos vies,
Mais, avec ces idées là
L'avenir du monde changea

Tout s'accélera rapidement alors
Nous conduisant peut-être plus tard à la mort
Mais tous les géants industriels
Ne voulurent rien entendre de tel

Maintenant, le monde est sur le point de tout lâcher
Il ne nous reste plus beaucoup de temps
Pour changer notre comportement
Sous peine de fin de l'humanité

Saurons-nous changer nos habitudes?
Pourrons-nous éviter un tel désastre?
Peu de changements peuvent me permettre
De dire que nous pourront le faire,
Peut-être que de longues études
Sauveront notre espèce des colères de la Terre

Juin 2011

Séparation


Il y a des jours où il faut quitter
Des gens avec qui on a beaucoup partagé;
Mais, relevez-vous, la vie continue
Un jour, qui sait, on se croisera peut-être dans la rue !

Tant qu’il y aura quelqu’un auprès de vous, famille ou ami
N’hésitez pas, surtout, à profiter à fond de votre vie !
Dites-vous que ce n’était, après tout, qu’une parenthèse
Il ne faut surtout pas que, sur votre moral, ça pèse…

Même si ces moments-là sont dur,
Il y a une chose dont vous pouvez être sûr :
Tout le monde, sans exception, vit ça
Même ceux qui, devant tout le monde, ne le montre pas

J’espère sincèrement avoir apporté quelque chose,
Avec ce texte, à vous qui traversez ces instants moroses !
Merci, les amis, d’avoir lu ces vers
Ceux-là, que je vous livre du plus profond de mes chairs.

Février 2012

Pensées d’hiver


L’hiver est là, amenant sa fraîcheur,
La nature s’endort, attendant la belle saison,
Elle, dans le lointain, derrière l’horizon,
Moi, j’attends qu’elle apporte sa folle douceur.

Adieu la chaleur, bonjour blanche neige !
Dans les parcs, les batailles; près du foyer, belles histoires :
Tant de choses que l’on oublie souvent très tard,
Au soir de sa vie, quand le temps, traître, nous piège…

Qu’ils passent leur temps à pratiquer un sport,
Qu’ils aillent parcourir la nature, grande, imposante, sauvage,
Qu’ils flânent, ou bien qu’ils soient juste de passage,
Toute cette foule est toujours mieux dehors !

Un beau jour, tout cela cesse, pour un temps…
Le soleil fait son glorieux retour, plus grand et plus beau !
Alors se commence une ronde d’autres mots;
Hélas, nous devons nous quitter maintenant !

Février 2012

Fidèles, l’un pour l’autre (écrit pour mon chien)


Tu m'as aimé dès notre rencontre,
Ma venue a été pour toi
La lumière au bout du tunnel :
La personne la plus précieuse à tes yeux, c'est moi.
Tu tiens à moi comme à la prunelle
De tes yeux; et chaque jour, tu me le montres.

Tu es mon meilleur ami, fidèle et loyal.
Je suis ton chiot, celle auquel on ne peut faire du mal.
Quand je suis triste, tu es là pour sécher mes larmes;
A mesure que tu vieillis, tes blessures m'alarment.
Si je me sens seul, je trouve auprès de toi mon réconfort
Plus le temps passe, plus je me rends compte qu'aucun lien n'a été aussi fort...

Non, aucune amitié n'a jamais été aussi forte pour moi,
Car il est une personne que tu aimes plus que toi-même, et c'est moi !
Je tiens à dire que, même si tu t'en vas,
Dans mon cœur, tu seras toujours avec moi.

Septembre 2012

Fier de ce que tu es (thème inspiré par "Great to be Different")


Voici pour vous l'histoire d'un petit enfant :
Il est faiblard, timide et dit intelligent
S'efforçant presque de multiplier les différences
Comme si, pour lui, normalité n'a point de sens

Pour les collégiens se ressemblant au possible,
Ce garçon à lui seul est un phénomène
Pour les professeurs, pour lesquels rien n'est impossible,
Leur rayon de soleil est cet énergumène.

Ses amis fidèles, les vrais amis de cœur,
Lui apprennent à occulter ce qu'un autre pense;
Sa famille, près de laquelle ses blessures il panse,
Lui permet de sourire et l'emplit de bonheur

Quatre années ainsi passent, voilà le lycée :
Il est temps, pour notre héros, d'aller à penser
Que les autres, maintenant, devraient le laisser
Cultiver ses différences, plutôt que les effacer

Trois ans plus tard, regardez le résultat,
Il est là, devant vous, il s'agit de moi
Parce que la différence est ce qui te fais,
Il faut, mon ami, être fier de ce que tu es

Août 2014