La Rose
Le château de marbre et d'or que j'avais construit pour elle
Devint une ruine dans laquelle désormais j'erre
Le granit noir remplaçant la pierre blanche
Les roses dans les jardins se fanant
D'innombrables tombes jaillissent de la terre
Signalant à leur vue mes échecs
Pourtant je parcours encore ces sombres allées
Alors qu'au loin croassent les corbeaux
Je saisis alors une de ces fleurs mortes
Mais une de ses épines me blessent
Le sang coulant sur les pétales flétris
La rose s'en voit revigorée
Un rouge écarlate apparaît soudain
Signe qu'un espoir subsiste au loin